3ième Manche: Caderousse.
Çà y est, la trève estivale prend fin. Nous sommes tous impatient de goûter de nouveau à la joie de la compétition. Yoanne HERVELEU est venu représenter notre partenaire Seven Bass pour l'occasion. Le briefing et un petit déjeuner ouvrent cette journée .
L’appréhension dû au manque d'activité que nous subissons cette année est interrompu pour l'alarme de "Chuch" qui donne le départ. Comme beaucoup, je regagne au plus vite une zone d'herbier connue pour ses brochets. Il faut absolument rentrer un broc avant la poussée de chaleur qui nous attend.
Je suis à peine arrivé sur zone, qu'en je me prend un tape fracassante. J'envoi un ferrage instinctif et immédiat. Le poisson n'est pas très loin, mais le combat est de qualité. Le poisson donne de jolis coups de tête. J'arrive tout de même à le faire rentrer assez rapidement dans l'épuisette. Je comprends mieux la puissance de la touche, quand je vois la profondeur du coffrage de mon shad de 16 Centimètres. Équipé de ma pince à long bec, je m'applique tel un chirurgien au bloc opératoire. La taille confirme l'attaque diabolique de maître Esox. Il me rapporte 666 points.
Mon Brochet est suivit en très peu de temps par un très beau sandre. Grand respect en cette saison. L'ami Seb ne met pas longtemps à nous rejoindre sur la feuille de score avec un brochet également.
Je décide de repasser une dernière fois sur la zone d'herbier propice au brochet. Après quelques mètres parcourus, une accroche stop net mon animation. Je Ferre énergiquement, puis ravale 1 mètre 50 de tresse et je bride l'ensemble. Le poids inerte, semble venir à moi lentement. Je répète cette opération deux ou trois fois et c'est le départ. Ma canne plonge violemment et mon tambour se met à prendre de la vitesse. Je Control le freinage avec le pouce. Le poissons se cale au fond. J'essai de récupérer un peu de distance, mais c'est mon float-tube qui avance. cette encre naturelle ne bouge plus. Arrivé quasiment à l'aplomb, le point d'entrée de ma tresse dans l'eau se met a décrire des cercles concentriques. C'est un Moustachu, c'est sûr.
La réflexion et de courte durée. Le silure n'est pas comptabilisé. Je suis sur une canne précieuse à mes yeux. Je redresse la parabole que forme mon blank. Je continu la manipulation sans aucune précaution. Il me démonte sans tarder. Opération réussit: gain de temps et de matériel assuré...
Persuadé que c'était un silure, je ne regrette pas ma décision quand j'apprend un peu plus tard qu'un collègue a explosé sa canne sur un de ses cousins. Jean-françois Lukasczyk lui, tien à garder le plaisir de voir un de ces "monstres"...
Le mercure déjà bien haut lors du départ, continu son ascension. Je laisse donc tranquille mes amis brochets. J' oriente ma pêche exclusivement sur le Black-Bass. J'ai bien vu autour de moi que le commissaire mesure régulièrement des perches, mais je préfet prendre moins de poisson, mais plus gros. Çà tombe bien, on est à Caderousse tout de même...
Je me rends vite compte que ce n'est pas aussi évident que prévu. Je touche bien quelques sujets, mis tous non maillés (entre 20 et 33). Mais il sont ou les gros? J'alternes prospection de postes marqué en bordures et traîne au fond sur la cassure. Mais en vain...
Effectivement, aujourd'hui même les meilleurs Basseurs du circuit n’obtiendrons pas gain de cause sur cette espèce. Seul Michele Sardo valide son Bass de presque 40.
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