Bienvenu au troisième pour 2016.
Les dates des compétitions s’enchaînent depuis le début du mois de Mai. J'ai très peu de temps à consacrer à la pêche sur les sites locaux la semaine. Le soir et la nuit, je prends les outils pour avancer mes travaux de la maison. Le matin, j'étudie les vues satellites et les cartes bathymétriques des futurs lieux de pêche du weekend suivant. Ceci me permet d'adapter le matériel aux sites des concours.
Il n'y a pas de compétition ce week-end. Même si le temps de pêche reste compté, je vais pouvoir pratiquer quelques rapides heures sur des spots locaux de prédilection. La Saône et le Doubs ont encore des débits trop conséquents pour les pratiquer en float tube. Je me rabat sur les mortes et les ports.
Il n'y a pas de compétition ce week-end. Même si le temps de pêche reste compté, je vais pouvoir pratiquer quelques rapides heures sur des spots locaux de prédilection. La Saône et le Doubs ont encore des débits trop conséquents pour les pratiquer en float tube. Je me rabat sur les mortes et les ports.
Les herbiers et les nénuphars sont déjà habités par les carpes en pleine fraie. Elles brassent les bordures dans un raffut d'enfer. Je prends donc la décision de pêcher le plus profond possible et légèrement décalé des postes habituels. Alors que je ressert mes lancés pour approcher une bande de nénuphars herbeuses, mon "spinnerbait" s'accroche de temps à autres à la structure. J'imprime des petits coûts de scion à mon leurre, pour qu'il reste pêchant le plus souvent et le plus longtemps possible. BELLE Secousse, puis STOP ... Je ferre. Je garde ma bannière tendues. Je récupère du fils en rabaissant mon scion. Je regarde mon point d'entrée dans l'eau. Je relève lentement et fermement ma canne pour dégager la charge de l'herbier. Premier départ dans un rush infernal. C'est lourd. Tu va voir que j'ai pris une carpe. Deux coups de tête, puis deuxième rush dans le même sens. Le diamètre de bobine diminue dangereusement. Peut-être un silure. Je profite d'un léger temps d'arrêt pour lui reprendre un peu de fils. Le float-tube commence à tourner d'un sens , puis d'un autre. Je n'ose pas serrer mon frein car les coût de têtes violent s’enchaînent. Des images de gros brochet commencent à se succéder dans ma tête. Je ne perd aucune occasion de lui reprendre quelques mètres. La chose se confirme, quand je vois un grand coup de queue fendre la surface. C'est bien du brochet. Le combats s'éternise un bon quart d'heure. Le poisson est maintenant à quelques encablures du float. Je met mon gant de prise. Je l’ajuste avec mes dents. Je finis de fatiguer le poisson en me rapprochant d'une connaissance qui pêche le Silure juste à côté.
Le moment est venu d'exercer le geste final. Je saisis mon lancé par sa moitié en gardant le fils tendu. Je glisse doucement ma main gauche dans son opercule gauche, puis je découvre cette énorme masse qui sort de l'eau fur et à mesure que mon bras monte en direction du ciel. YYyYeEeEeeeesss ...