OUVERTURE SAONE ET LOIRE:
La semaine de travail vient de se terminer. Je m'empresse d'allez voir dans le département voisin si les killers de l'ouverutre ont finis leur journée. Je visite plusieurs spots dans l'intention d'en choisir un et de préparer le matériel en conséquence pour demain. Les quelques pêcheurs croisés, restes en majorité dessus de leure première journée de pêche. Sûrement dû aux modificatons massives des milieux, suite aux dernières intempéries .
Sur la route de mes recherches, je croise un collègue de pêche qui me fais souvent le plaisir de n’emmener sur son bateau tout équipé. Il est également en quête du meilleur spot pour demain.
Les discutions vont bon train, sur les possibilités de capot. En effet, c'est la décrue. La Saône a perdu 1,20 en douzes heures, alors qu'elle vient de subir un montée de plus de deux mètres ces derniers jours. La semaine de pluie que nous venons de subir laisse l'eau couleur chocolat . Bref, çà sent mauvais...
Nous finissons par nous donner rendez-vous sur une gravière de Pierre de Bresse, où les conditions serons sûrement meilleurs. Cette année, je m'étais promis de mettre un point d'honneur à essayer de trouver le pattern des conditions de pêche les plus compliquées (histoire de faire évoluer un peu ma pêche). Mais pour l'heure, je transgresserais les bonnes résolutions. Ouverture, début d'année et soif de toucher du poisson oblige...
Y'a rien là...
Nous voici donc sur un gravière de Pierre de Bresse. L'eau y est très, très clair pour contraster avec notre analyse de la Saône hier soir (Bref, jamais content ces pêcheurs...). L'échosondeur indique 11°C pour ce qui est de la température de l'eau. Le soleil par contre est au rendez-vous.
Montages texan dans les herbiers, montage planant, virgules, shads palettes le long des cassures, cranks, etc.. Après avoir essayer une bonne partie de nos boites de leurres sur les bordures pendant plus de trois heures, nous décidons d'essayer de verticaliser un peu. Même si nous savons que le sandre est peu présent sur le site, on sait jamais. Tout comme la dixaine de pecheurs rencontrés, nous ne prendrons rien.
C'est parti pour une dernière bordure avant de regagner la descente à bateau. Les discutions divers agrémentent notre Power fishing. Puis je vois mon collègue stopper net, puis ferrer. Merde loupé... Nous n'avons plus qu'à suivre des yeux ce beau brochet replonger gracieusement de quelques coups de queue dans les eaux cristallines.
Moralité: attention au baisse de vigilance et au relâchement de la concentration dû aux heures de pêche sans touche. Personnellement, problème déjà mainte fois vécu...
Montages texan dans les herbiers, montage planant, virgules, shads palettes le long des cassures, cranks, etc.. Après avoir essayer une bonne partie de nos boites de leurres sur les bordures pendant plus de trois heures, nous décidons d'essayer de verticaliser un peu. Même si nous savons que le sandre est peu présent sur le site, on sait jamais. Tout comme la dixaine de pecheurs rencontrés, nous ne prendrons rien.
C'est parti pour une dernière bordure avant de regagner la descente à bateau. Les discutions divers agrémentent notre Power fishing. Puis je vois mon collègue stopper net, puis ferrer. Merde loupé... Nous n'avons plus qu'à suivre des yeux ce beau brochet replonger gracieusement de quelques coups de queue dans les eaux cristallines.
Moralité: attention au baisse de vigilance et au relâchement de la concentration dû aux heures de pêche sans touche. Personnellement, problème déjà mainte fois vécu...
UNE PETITE "BUCHETTE" (pour tempérer le redoux...)
J'ai attendu plus d'une semaine après l'ouverture en Saône et Loire, avant de me décider de retourner sur ce spot. Le temps de laisser le poisson se remettre en place, après la forte pression de pêche qu'ils ont subis à l'ouverture.
Cette année, j'essai de passer moins de temps sur l'eau, mais en optimisant et en affinant un maximum mes sessions de pêche. Je commence déjà à entrevoir un gain certain de concentration, de dextérité et d'efficacité (meilleur rapport heures de pêche / nombres de prises).
Il est 18 heures, la fin de la journée de travail vient de sonner. Je saute dans la voiture pour rejoindre Chazelle en Saône et Loire. A la hauteur de ce petit village, la Saône y marque la limite du département. Elle esquisse un grand virage à 90°, bordée de digues plongeantes, d' herbiers et de nénuphars.
Comme à mon habitude sur ce site, je compte bien passer un maximum de temps à prospecter le sandre à la verticale sur la cassure. Mais avant toute chose le petit vent sud-sud ouest et le léger redou de fin de journée me pousse à déjà peigner la zone d'herbier qui longe la digue.
Cette année, j'essai de passer moins de temps sur l'eau, mais en optimisant et en affinant un maximum mes sessions de pêche. Je commence déjà à entrevoir un gain certain de concentration, de dextérité et d'efficacité (meilleur rapport heures de pêche / nombres de prises).
Il est 18 heures, la fin de la journée de travail vient de sonner. Je saute dans la voiture pour rejoindre Chazelle en Saône et Loire. A la hauteur de ce petit village, la Saône y marque la limite du département. Elle esquisse un grand virage à 90°, bordée de digues plongeantes, d' herbiers et de nénuphars.
Comme à mon habitude sur ce site, je compte bien passer un maximum de temps à prospecter le sandre à la verticale sur la cassure. Mais avant toute chose le petit vent sud-sud ouest et le léger redou de fin de journée me pousse à déjà peigner la zone d'herbier qui longe la digue.
Je monte un spinnerbait Monarc sur ma nouvelle MEGABASS Destroyer, fraîchement acquise. Je m'applique à peigné le fameux herbier en diagonale. J'écarte minutieusement mes lancers d'un mètre vingt maximum. A une vingtaine de mètres d'avancement: BBOOOUUUMM... Je fer aussi énergiquement que j'ai ressenti la tape (c'est peu dire). Je bride le poisson pour qu'il ne se renfonce pas dans l'épais herbier. Je sent que c'est lourd. Je contrôle tout de même le dévidemment de la tresse du pouce sur mon Lew's Pro Tournement (lui aussi, tout neuf). Ça y est, je l'ai dégager de l'herbier. A présent je sent mieux mon matériel et par la même occasion, le poissons qui donne ses coups de tête pour me prendre du fil. J'affine le réglage du frein de combat. Il commence à fatiguer. Je l'ai à la portée de mon épuisette raquette. J'essai de l'épuiser, mais je manque mon coup. Il est trop gros pour l'épuisette... Pris de panique il redouble de puissance et de vivacité. Il retente encore quelques derniers rush le long de l'herbier vers le fond de la cassure. Puis après quelques minutes de combat supplémentaires et optionnelles, j'arrive à le saisir à main nu dans l'opercule. Je découvre donc totalement ce beau poisson enfin mis au sec... |
Moralité: attention au regain d'énergie du poisson suite à une mise au sec manquée. J'aurais préferé prendre cette petite bête juste après son "gavage pré-hivernal", mais il est bien là aujourd'hui...