DOUX EST LE DOUBS
(peut-être, moi j'y crois pas...)
En ce samedi soir de septembre, la providence vient taper à ma porte... Mon collègue de pêche en bâteau, vient me proposer une matinée de pêche sur le Doubs. A l'annonce du parcours qu'il a prévu de pratiquer, mon sang ne fait qu'un tour. Nous nous donnons donc rendez-vous pour le lendemain.
C'est dans le crépuscule du petit matin et les cheveux au vent, que le nouveau bâteau de Fred nous porte sur les premiers kilomètres du Doubs. Nous rejoignons l'aval du pont de chemin de fer, pour "verticaliser". Le jour est déjà levé. L'excitation que nous procurent les possibilités de cette rivière, nous font très rapidement changer de poste... Nous passons à la recherche du brochet sur les bordures.
Lors de cette pêche, je manquerais deux poissons au "sandra" 9 centimètres "water melon" (l'automne est bien là).
Puis nous rejoignons le pont routier. Un spot sublime s'offre à nous dans son aval... Les hauts fonds et les plateaux de différents niveaux avec multiples cassures, côtoient les trous de huit mètres. Un ancien pont éboulé réserve les belles perches. Le Doubs dans toute sa splendeur, comme mon grand-père me l'a montré depuis tout petit...
Bref, il est l'heure du casse croûte claquos et saucisson. Ce petit intermède fait repérer quelques chevènes. Fred s'amusera un moment avec. Ils suivent et tapent ses cranks du bout du bec, sans toutefois mordre franchement. Puis, sans suivent deux perches décrochées sur le pont éboulé.
Nous décidons de remonter en amont du pont. A vue, je fère trop tôt sur un brochet maillé qui est sorti d'une faille entre deux plateaux.
Quand nous arrivons en amont du pont, je reconnais encore plus le Doubs que j'aime. Capable de charrier des mètres cube de bois et de pierres quand il est dans ses plus grands délires. L'homme a essayer de construire des piles de pont faites pour briser le bois mais en vain...
Lors de cette pêche, je manquerais deux poissons au "sandra" 9 centimètres "water melon" (l'automne est bien là).
Puis nous rejoignons le pont routier. Un spot sublime s'offre à nous dans son aval... Les hauts fonds et les plateaux de différents niveaux avec multiples cassures, côtoient les trous de huit mètres. Un ancien pont éboulé réserve les belles perches. Le Doubs dans toute sa splendeur, comme mon grand-père me l'a montré depuis tout petit...
Bref, il est l'heure du casse croûte claquos et saucisson. Ce petit intermède fait repérer quelques chevènes. Fred s'amusera un moment avec. Ils suivent et tapent ses cranks du bout du bec, sans toutefois mordre franchement. Puis, sans suivent deux perches décrochées sur le pont éboulé.
Nous décidons de remonter en amont du pont. A vue, je fère trop tôt sur un brochet maillé qui est sorti d'une faille entre deux plateaux.
Quand nous arrivons en amont du pont, je reconnais encore plus le Doubs que j'aime. Capable de charrier des mètres cube de bois et de pierres quand il est dans ses plus grands délires. L'homme a essayer de construire des piles de pont faites pour briser le bois mais en vain...
Fred prend une petite perche très vorace en peignant les abords des piles boisées au gros crank. Nous commençons ensuite de prospecter la berge nord-est en power-fishing. Les spinnerbaits et les divinators sont en action...
Fred m'annonce un poisson. Quand je me retourne, je vois sa canne plier. J' hésite plusieurs fois entre le caméscope et l'épuisette. Le poisson à tendance à vouloir passer sous le bateau, mais Fred combat ses reusch très efficacement pour le ramener vers la surface du bon côté. Je me décide donc à prendre l'épuisette.
C'est un brochet, qui retentera encore quelques escapades bien contrôlées par Fred et sa Tenryu. Joli combat et poisson bien piqué sur le coin du bec. Musclés et puissants ces petits brochets du Doubs (habitués aux forts courants peut-être)...
Fred m'annonce un poisson. Quand je me retourne, je vois sa canne plier. J' hésite plusieurs fois entre le caméscope et l'épuisette. Le poisson à tendance à vouloir passer sous le bateau, mais Fred combat ses reusch très efficacement pour le ramener vers la surface du bon côté. Je me décide donc à prendre l'épuisette.
C'est un brochet, qui retentera encore quelques escapades bien contrôlées par Fred et sa Tenryu. Joli combat et poisson bien piqué sur le coin du bec. Musclés et puissants ces petits brochets du Doubs (habitués aux forts courants peut-être)...
Nous estimons que ce poisson avoisine les 70 centimètres. Nous savons lui comme moi qu'il doit retourner au plus vite dans le milieu naturel. Les meilleurs reproducteurs sont les brochets mesurant entre 60 à 80 centimètres. Fred le remet délicatement à l'eau sans le mesurer. Un temps d'arrêt pour le poisson. Je pose donc le caméscope pour saisir la caudale, afin de lui oxygéner les branchies. Mais à peine ma main le touche qu'un coup de queue musclé, suivit d'un beau battement bien régulier, lui font rejoindre les profondeurs. Nos sourires en disent long sur ce superbe spectacle, mainte fois vécu, mais toujours aussi gratifiant pour les pêcheurs de notre trempe... |
Une envie d'appeler nos femmes pour leur dire qu'on va y passer la journée nous envahie, puis finalement à chaque jour suffit sa peine... Quoi qu'il en soit, bien content que Fred m'est fait renouer avec cette superbe rivière inexplicable qu'est le Doubs...