UNE PETITE "BUCHETTE" (pour tempérer le redoux...)
J'ai attendu plus d'une semaine après l'ouverture en Saône et Loire, avant de me décider de retourner sur ce spot. Le temps de laisser le poisson se remettre en place, après la forte pression de pêche qu'ils ont subis à l'ouverture.
Cette année, j'essai de passer moins de temps sur l'eau, mais en optimisant et en affinant un maximum mes sessions de pêche. Je commence déjà à entrevoir un gain certain de concentration, de dextérité et d'efficacité (meilleur rapport heures de pêche / nombres de prises).
Il est 18 heures, la fin de la journée de travail vient de sonner. Je saute dans la voiture pour rejoindre Chazelle en Saône et Loire. A la hauteur de ce petit village, la Saône y marque la limite du département. Elle esquisse un grand virage à 90°, bordée de digues plongeantes, d' herbiers et de nénuphars.
Comme à mon habitude sur ce site, je compte bien passer un maximum de temps à prospecter le sandre à la verticale sur la cassure. Mais avant toute chose le petit vent sud-sud ouest (bien carnassier) et le léger redoux de fin de journée me pousse à déjà peigner la zone d'herbier qui longe la digue.
Cette année, j'essai de passer moins de temps sur l'eau, mais en optimisant et en affinant un maximum mes sessions de pêche. Je commence déjà à entrevoir un gain certain de concentration, de dextérité et d'efficacité (meilleur rapport heures de pêche / nombres de prises).
Il est 18 heures, la fin de la journée de travail vient de sonner. Je saute dans la voiture pour rejoindre Chazelle en Saône et Loire. A la hauteur de ce petit village, la Saône y marque la limite du département. Elle esquisse un grand virage à 90°, bordée de digues plongeantes, d' herbiers et de nénuphars.
Comme à mon habitude sur ce site, je compte bien passer un maximum de temps à prospecter le sandre à la verticale sur la cassure. Mais avant toute chose le petit vent sud-sud ouest (bien carnassier) et le léger redoux de fin de journée me pousse à déjà peigner la zone d'herbier qui longe la digue.
Je monte un spinnerbait Monarc sur ma nouvelle MEGABASS Destroyer, fraîchement acquise.
Je m'applique à peigné le fameux herbier en diagonale. J'écarte minutieusement mes lancers d'un mètre vingt maximum. A une vingtaine de mètres d'avancement: BBOOOUUUMM... Je fer aussi énergiquement que j'ai ressenti la tape (c'est peu dire). Je bride le poisson pour qu'il ne se renfonce pas dans l'épais herbier. Je sent que c'est lourd. Je contrôle tout de même le dévidemment de la tresse du pouce sur mon Lew's Pro Tournement (lui aussi, tout neuf). Ça y est, je l'ai dégager de l'herbier. A présent je sent mieux mon matériel et par la même occasion, le poissons qui donne ses coups de tête pour me prendre du fil. J'affine le réglage du frein de combat. Il commence à fatiguer. Je l'ai à la portée de mon épuisette raquette. J'essai de l'épuiser, mais je manque mon coup. Il est trop gros pour l'épuisette... Pris de panique il redouble de puissance et de vivacité. Il retente encore quelques derniers rushs le long de l'herbier vers le fond de la cassure. Puis après quelques minutes de combat supplémentaires et optionnelles, j'arrive à le saisir à main nu dans l'opercule. Je découvre donc totalement ce beau poisson enfin mis au sec... |
Moralité: attention au regain d'énergie du poisson suite à une mise au sec manquée. J'aurais préferé prendre cette petite bête juste après son "gavage pré-hivernal", mais il est bien là aujourd'hui...