Pré-Spawn
Deux longs et interminables mois se sont écoulés depuis la fermeture de la pêche du carnassier aux leurres en seconde catégorie. Il est temps de ressortir cannes et moulinets tout récemment nettoyés et huilés. L'objectif est de déceler le début de la pré-reproduction du Black-Bass. Attention tout de même en cette période de fermeture, à cibler des sites privées ou des sites spécifiques a cette pêche. Je prends donc la direction du Jura voisin, où la Fédération a dédiée des étangs à la pêche du Black-Bass en No-Kill.
Quelques jours de soleil consécutifs font régulièrement monter le mercure jusqu'à la graduation des 20°C. Confiant, je pense à un réchauffement certain. Ce qui ne m'empêche pas d'essuyer deux capots sur des journées de pêche de fin Mars. Malgré ce soleil bien présent, les températures de l'eau sont toujours fraîches. Effectivement, je me rends vite compte que les bordures restent désertées par les "Diables Verts". Je peux tout de même observer deux sujets en promenade post-méridienne sur les hauts fonds éloignés. Mais ils ne s'intéressent que très peu à mes leurres. Même les grosses bouchées du type Jigs couplés à des créatures en trailers sont boudés. Les longues heures à racler doucement les fonds, ne m'offrent que quelques ressentis de prises de leurres rapidement et vicieusement relâchés.
Il faut attendre le 1er Avril, pour commencer à voir les poissons à mi-hauteur d'eau. Je repère un joli sujet posté le long d'un arbre noyé. Je lance une créature montée en texan très légèrement plombée coté large. Le Bass se retourne et regarde descendre mon leurre qui se dépose délicatement sur le fond. Après un temps d'arrêt, j'opère un petit "twitch" pour faire légèrement tressaillir ma créature. Le Bass descend prudemment le long de la cassure jusqu'à ce que je le perde de vue. Un temps d'attente... Puis ma ligne commence un rapide décalage. C'est l'heure du puissant ferrage. "Fish ON" !!!... Le poisson revient avec mon montage en direction de l'arbre noyé. Je le bride sévèrement; ce qui rend le combat toujours plus intense. J'arrive finalement à l'amener contre berge. Je lui inserts le pouce dans son énorme bouche ouverte. C'est validé; environ 45 centimètres (Non mesuré).
Quelques jours de soleil consécutifs font régulièrement monter le mercure jusqu'à la graduation des 20°C. Confiant, je pense à un réchauffement certain. Ce qui ne m'empêche pas d'essuyer deux capots sur des journées de pêche de fin Mars. Malgré ce soleil bien présent, les températures de l'eau sont toujours fraîches. Effectivement, je me rends vite compte que les bordures restent désertées par les "Diables Verts". Je peux tout de même observer deux sujets en promenade post-méridienne sur les hauts fonds éloignés. Mais ils ne s'intéressent que très peu à mes leurres. Même les grosses bouchées du type Jigs couplés à des créatures en trailers sont boudés. Les longues heures à racler doucement les fonds, ne m'offrent que quelques ressentis de prises de leurres rapidement et vicieusement relâchés.
Il faut attendre le 1er Avril, pour commencer à voir les poissons à mi-hauteur d'eau. Je repère un joli sujet posté le long d'un arbre noyé. Je lance une créature montée en texan très légèrement plombée coté large. Le Bass se retourne et regarde descendre mon leurre qui se dépose délicatement sur le fond. Après un temps d'arrêt, j'opère un petit "twitch" pour faire légèrement tressaillir ma créature. Le Bass descend prudemment le long de la cassure jusqu'à ce que je le perde de vue. Un temps d'attente... Puis ma ligne commence un rapide décalage. C'est l'heure du puissant ferrage. "Fish ON" !!!... Le poisson revient avec mon montage en direction de l'arbre noyé. Je le bride sévèrement; ce qui rend le combat toujours plus intense. J'arrive finalement à l'amener contre berge. Je lui inserts le pouce dans son énorme bouche ouverte. C'est validé; environ 45 centimètres (Non mesuré).
Pour un petit rappel: cette période de pré-fraie correspond aux mois de Février et de Mars, voir jusqu'à mi-Avril pour les régions et les années les plus fraîches. Il faut tout de même se rappeler que le Bass s'adapte plutôt bien aux données climatiques au fil des générations et que par conséquent, ces cycles finissent par ne différer que très peu d'une région à l'autre. Dans tous les cas, dès que l'on peut voir les Black Bass se déplacer en couple et/ou commencer à creuser leurs nids (cercles d'environ 1m de diamètre) dans le gravier, il faut savoir se retirer pour les laisser tranquille jusqu'à fin juin.
Tout en restant prudent sur les chiffres annoncés, je vous retransmet ce petit schéma déjà bien diffusé sur la toile...