L' Etang des Gaulois.
C'est après plusieurs tentatives, que nous avons trouvé un créneau disponible. Nous avons donc rendez-vous avec les brochets Gaulois le 30 Décembre. Le matin du départ, la journée s'annonce plutôt compliquée. Le thermomètre affiche -4°C sous abris. Les deux heures de route qui nous séparent du spot, sont stressantes et engagées pour les occupants de la voiture. Un brouillard givrant à couper au couteau, dévoile les virages morvandiaux au dernier moment.
Lors de notre arrivée à 8 heures, nous découvrons un lac partiellement gelé. Les propriétaires nous offre un café très amical. On nous explique où se tenaient les poissons lors des dernières pêches apparemment mitigées.
Après avoir trensfèré tout notre équipement, nous commençons de pêcher. Enfin bon, d'essayer de pêcher... Comme prévu, nos tresses gorgées d'eau, se transforment quasiment immédiatement en un cable raide et gelé. Il faut également dissoudre la glace qui se développe dans les anneaux presque à chaque lancé.
Après avoir trensfèré tout notre équipement, nous commençons de pêcher. Enfin bon, d'essayer de pêcher... Comme prévu, nos tresses gorgées d'eau, se transforment quasiment immédiatement en un cable raide et gelé. Il faut également dissoudre la glace qui se développe dans les anneaux presque à chaque lancé.
Après quelques hésitations, nous décidons de nous servir du bateau comme brise glace. Le risque est de casser le poste pour cause de bruit. Le but est de dégager la cassure, qui apparemment se trouve assez près de la berge. Au deuxième passage, deux chasses de jolis brochets viennent fendrent la surface. Nous reprenons une position adéquate. Nous attendons que les choses se remettent en place tout en pêchant entre les plaques. Régis remarque des zones d'usures dues à l'abrasion occasionnée par les frottements entre sa tresse et la glace.
A treize heures trente, nous décidons de casser la croute. Un conté de Poligny et un bon paté en croute maison, accompagnent un petit vin blanc du Jura. Le break est agréable, mais de courte durée. L'appel de la pêche est plus fort. J'ai comme l'impression que cette pause me fais regagner en concentration. Je ne change pourtant pas mon animation en linéaire, très lente tout en grattant le fond. Je reste persuadé que c'est la façon de faire par ce grand froid persistant.
Lors d'un léger temps d'arrêt devant une des pelles de vidange, C'EST LA TOUCHE. J'opère un puissant ferrage. J'annonce le poisson. Régis échange sa canne pour l'épuisette. Le poisson a tapé fort, mais se laisse ramener plutôt facilement. Je sens tout de même un certain poids. J'annonce 70 centimètres. A peine monsieur arrive-t-il à la surface, qu'il replonge diaboliquement dans un rush contradictoire bien appuyé. La canne se déplie légèrement et se recourbe puissamment. Il essai une dernière fois de ressonder en direction de la cassure, avant que Régis ne l'épuise habilement.
La prise de ce joli brochet de soixante et onze centimètres, m'a légèrement réchauffé. Je délaisse un peu m'a pêche au profit du gouvernaille, dans le bute de faire décapoter mon partenaire du jour. Toute l'après-midi, j'essais d'optimiser de lentes dérives entrecoupées d'encarge sur des postes qui me semble propices. Il est maintenant 16 heures 30. Nous savons que la journée peut productive, touche à sa fin. Nous décidons de refixer cette dernière demi-heure sur la cassure proche de l'embarcadère. Nous ponçons et reponçons le secteur.
Lors d'un bref arrêt, Régis ferre tout de suite au redémarrage. A peine le temps de récupèrer, que je vois sa canne se rebander violament d'un coup sec vers l'aplomb du bateau, aussitôt suivit du mélodieux champs de son moulinet. Un bref temps d'arrêt, avant que la bobine se remette à tournée, suivit d'un Claquement de tresse. Et MEeRrrr... Cassé. Le frein et les amortis contrôlés de Régis, n'aurons pas suffit à compenser le poids et la puissance de ce brochet. Pour avoir suivi ce début de combat, je peux vous dire que cette prise devait être de très belle taille...
Pour aujourd'hui, nous en resterons à une prise et une casse sur 4 pêcheurs. La journée a été glaciale. Les températures continuellements négatives, ont mis à rude épreuve notre matériel et notre technique. La patience a tout de même percistée sur le chemin du retour, tout aussi compliqué que l'aller.