UN ETE INDIEN SUR LE DOUBS.
C'est par une belle matinée d'automne, que je me retrouve au bord de l'une de mes rivière préférée en pleine préparation. La concentration et la sécurité sont de mise aujourd'hui. Je m'apprête à pêcher le secteur d'un pont du Doubs en float-tube. Les débits restent raisonnables, mais les courants divers y sont complexes et changeant.
Je mets à l'eau en aval du pont, pour bien rentrer directement dans le vif du sujet. Les trous de 5 à 6 mètres créateurs de meuilles et de contres courants s’enchaînent derrière les platis de 30 centimètres d'eau qui forment des rapides. Je me sert du parcours des premières feuilles mortes fraichement tombées sur l'eau pour anticiper les dérives et construire ma pêche. Un vrai moment de plaisir alors que les brumes se dissipent et que l'air se réchauffe. Mais je ne prendrai rien sur ce secteur. Je suis très certainement trop concentré sur ma navigation et trop peut sur ma façon de pêcher (bon entrainement). Je décide donc de remonter en amont du pont.
Je passerais les détailles, mais se fut extrêmement physique. Un pêcheur en bateau surveille mes agissements tout en esquissant des sourires crispés. Je continus mes manœuvres jusqu'à finalement y arriver. Maintenant l’ambiance est plus détendu. Je me rassemble pour pêcher le plus correctement possible.
Je mets à l'eau en aval du pont, pour bien rentrer directement dans le vif du sujet. Les trous de 5 à 6 mètres créateurs de meuilles et de contres courants s’enchaînent derrière les platis de 30 centimètres d'eau qui forment des rapides. Je me sert du parcours des premières feuilles mortes fraichement tombées sur l'eau pour anticiper les dérives et construire ma pêche. Un vrai moment de plaisir alors que les brumes se dissipent et que l'air se réchauffe. Mais je ne prendrai rien sur ce secteur. Je suis très certainement trop concentré sur ma navigation et trop peut sur ma façon de pêcher (bon entrainement). Je décide donc de remonter en amont du pont.
Je passerais les détailles, mais se fut extrêmement physique. Un pêcheur en bateau surveille mes agissements tout en esquissant des sourires crispés. Je continus mes manœuvres jusqu'à finalement y arriver. Maintenant l’ambiance est plus détendu. Je me rassemble pour pêcher le plus correctement possible.
Lors d'un travail très méticuleux d'une belle bordure arborée, les choses se concrétisent. Je lance un petit shad-palette de ma création dans des bois mort. Je laisse descendre, puis s'en suit une première tirée et un moulinage lent et régulier, puis CRAQUE... C'est pas lourd, mais le combat est plutôt intéressant. Un petit brochet d'une cinquantaine de centimètres met le compteur à 1 poisson. Vraiment très intéressant ces brochets du Doubs. Ils sont très puissants... |
Je vais vers un gros arbre noyé qui se trouve au centre de la rivière. Cette structure est très longue et ses racines sont encore munies d'un bloc de terre. Je regarde l' échosondeur. Il affiche 5 mètres (tout ceci en dit long sur la claretée de cette rivière d'automne de l'est de la France...).
Je pêche ce volume sans rien prendre. Je finis forcément par m'y accrocher, avec mon ultra-légère en 21 centièmes. La casse s'en suis. Je décide de fixer et de réparer sur place, même si mes 20 dernières minutes de pêche ont été stériles de tous poissons. Le temps de montage dur un peu. Pendant ce temps, un premier saut, puis une belle chasse et s'en suit un regain d’activité. Ça saute de tous les bouts... Je ne vois pas les poissons réellement sortir de l'eau, mais c'est pas des carpes. Surement des grosses perches. J'ai envie de m'arracher les cheveux... Tu a fait une mauvaise approche trop bruyante Christophe...
Vu qu'elles m'ont eu à la première approche, je m'avoue vaincu (je ne suis pas en compétition...). Résigné, je décide de les laisser tranquille. Je me console en me disant que le choix du poste et du moment était bon. Je réfléchirai à tout çà ce soir, pour aborder mes postes encore plus discrètement...
Gros break, pour changement de pêche. Je décide de retourner au brochet sur les bordures. Bien sûr, aucun déplacement ne doit s’effectuer sans pêcher. Le temps de rejoindre la berge, j’opère avec un Ripple shad 16 centimètres (montage affiné par mes soins) sur Megabass 1/4-3/4 d'OZ. Je prospect la cassure... Deuxième lancé...........Craquette, pas une grosse tape, mais suivi sous peu de deux autres coup de tête bien appuyés. C'est surement du brochet... OoOoHhHhh!!!, c'est lourd.
Le combat commence. ça tire du file par accoup. J'y crois encore, puis plus rien... Se serait-il décroché? Je reprend le contact est tire. Résistance sans accoup. Il a du se décroché dans un herbier en laissant mon hameçon pris. Je tire encore plus lourdement, puis après un décolé, le file se déroule à toute allure tout droit sans intelligence. Çà y est, j'ai compris. C'est un "moustachu". La touche ressemblait à un brochet, mais rarement maître Essox se tapisse lâchement au fond dans la vase. Lui, il aurait combattu s'en relâche... Merd..., j''en tient un. Apparemment, il ne fais pas deux mètres cinquante (donc sans intérêt...).
Je regagne difficilement le bord avec cette charge en essayant de ne pas trop forcer sur mon matériel. Je baisse ma canne pour que mon file prenne une direction rectiligne et que ma canne ne travail pas trop. Comme si je voulais casser volontairement. Je m'en fou. Ce n'est que du silure. Et le voilà tout de même. C'est que mes nœuds tiennent bien, même sans utiliser la réserve de puissance de ma canne... Quoi qu'il n'y à pas eu beaucoup de changement de direction et d' accoup, donc... Le mètre vingt et largement dépassé.
Je pêche ce volume sans rien prendre. Je finis forcément par m'y accrocher, avec mon ultra-légère en 21 centièmes. La casse s'en suis. Je décide de fixer et de réparer sur place, même si mes 20 dernières minutes de pêche ont été stériles de tous poissons. Le temps de montage dur un peu. Pendant ce temps, un premier saut, puis une belle chasse et s'en suit un regain d’activité. Ça saute de tous les bouts... Je ne vois pas les poissons réellement sortir de l'eau, mais c'est pas des carpes. Surement des grosses perches. J'ai envie de m'arracher les cheveux... Tu a fait une mauvaise approche trop bruyante Christophe...
Vu qu'elles m'ont eu à la première approche, je m'avoue vaincu (je ne suis pas en compétition...). Résigné, je décide de les laisser tranquille. Je me console en me disant que le choix du poste et du moment était bon. Je réfléchirai à tout çà ce soir, pour aborder mes postes encore plus discrètement...
Gros break, pour changement de pêche. Je décide de retourner au brochet sur les bordures. Bien sûr, aucun déplacement ne doit s’effectuer sans pêcher. Le temps de rejoindre la berge, j’opère avec un Ripple shad 16 centimètres (montage affiné par mes soins) sur Megabass 1/4-3/4 d'OZ. Je prospect la cassure... Deuxième lancé...........Craquette, pas une grosse tape, mais suivi sous peu de deux autres coup de tête bien appuyés. C'est surement du brochet... OoOoHhHhh!!!, c'est lourd.
Le combat commence. ça tire du file par accoup. J'y crois encore, puis plus rien... Se serait-il décroché? Je reprend le contact est tire. Résistance sans accoup. Il a du se décroché dans un herbier en laissant mon hameçon pris. Je tire encore plus lourdement, puis après un décolé, le file se déroule à toute allure tout droit sans intelligence. Çà y est, j'ai compris. C'est un "moustachu". La touche ressemblait à un brochet, mais rarement maître Essox se tapisse lâchement au fond dans la vase. Lui, il aurait combattu s'en relâche... Merd..., j''en tient un. Apparemment, il ne fais pas deux mètres cinquante (donc sans intérêt...).
Je regagne difficilement le bord avec cette charge en essayant de ne pas trop forcer sur mon matériel. Je baisse ma canne pour que mon file prenne une direction rectiligne et que ma canne ne travail pas trop. Comme si je voulais casser volontairement. Je m'en fou. Ce n'est que du silure. Et le voilà tout de même. C'est que mes nœuds tiennent bien, même sans utiliser la réserve de puissance de ma canne... Quoi qu'il n'y à pas eu beaucoup de changement de direction et d' accoup, donc... Le mètre vingt et largement dépassé.